Hello mes p’tits loups! Je profite de ce billet pour vous souhaiter de joyeuses fêtes! Merci de me suivre ici et sur les réseaux sociaux tout au long de l’année! J’espère que vous avez passé un Noël satisfaisant, comme vous l’aviez envisagé, seul.es ou avec les vôtres. J’ai envie de poser en mots quelques pensées qui me viennent en tête à propos de l’esprit de Noël, justement, parce que cette période n’est pas forcément la plus facile à passer pour les personnes isolées, celles qui ont perdu un être cher cette année ou qui sont en rupture avec leur famille par exemple, ou plus généralement pour les personnes qui s’en prennent plein la figure tout au long de l’année et qui ont besoin de se préserver.
Pour nous, les adultes, les fêtes de fin d’années constituent souvent une résurgence des souvenirs d’enfance, des plaisirs mais aussi des frustrations émotionnelles vécues dans le passé et qui finalement ne nous ont pas quittés. Avec le froid (parfois dur à vivre pour cell.eux qui ont grandi dans l’hémisphère sud) et le besoin de se retrouver en famille, le besoin de prendre des nouvelles de ceux qui font partie de notre histoire, le besoin de se réfugier dans des atmosphères chaleureuses, il arrive parfois que, dans notre recherche pour satisfaire ces impératifs, nous perdons pied en nous exposant aux conflits.
Nous nous mettons en danger, nous prenons trop d’ondes extérieures sur nos épaules en ne prenant pas soin d’écouter celles qui nous animent. Par soucis d’unité avec la famille, par soucis de bienséance ou tout simplement pour préserver les enfants, nous faisons taire nos voix intérieures qui nous donnent l’alerte, le signal que certaines limites ont été atteintes. Je parle ici de ses intéractions qui peu à peu deviennent des agressions, de ses petites remarques reçues de la part de personnes proches qui blessent, de ces discussions autour de la table dites sur le ton de la plaisanterie et qui n’ont rien d’amusantes pour vous, de tout ce qu’on peut entendre de grossophobe, de raciste, d’homophobe, de transphobe, de validiste, de sexiste quand les réunions entre proches évoluant dans des milieux différents deviennent un supplice.
Pourquoi s’infliger ça? Nous n’avons pas les mêmes vies ni les mêmes aspirations. Nos préoccupations et nos luttes ne relèvent pas des mêmes privilèges, alors pourquoi s’entêter à faire basculer les discussions là où ça fait mal? Nous avons tous nos limites, nos remparts de souffrances infranchissables, et le trop d’émotions, d’excitation, d’alcool et le besoin de vérité et de justice peuvent parfois avoir raison de nous, de notre self contrôle. Je voulais juste terminer cette belle année 2021 avec ce conseil qui pour m’a part est devenu mon mantra: la maturité, c’est aussi savoir se préserver et poser des limites.
Je vous laisse avec quelques photos de ces derniers jours de vacances avec mes amours.
Je vous embrasse et prenez soin de vous!
xoxo